ActualitES MAF Chocolatier Confiseur 2022 : Matéo Attard décroche la médaille d’or

De gauche à droite : Thierry Lalet (président de la Confédération des Chocolatiers et Confiseurs de France), Matéo Attard (Lauréat MAF 2022) et Raoul Boulanger (Responsable formation de la Confédération). © Sylvain Monjanel

Matéo Attard, de l’Université des Métiers-CFA de Bayonne, a remporté le titre du Meilleur Apprenti de France (MAF) Chocolatier Confiseur 2022, qui s’est déroulé à l’École de Paris des Métiers de la Table, mardi 8 novembre.

Premier concours, première victoire. Après une longue journée, Matéo Attard, médaille d’or autour du cou, sourire aux lèvres, descend de scène sous les applaudissements : il vient d’être sacré Meilleur Apprenti de France Chocolatier Confiseur 2022. « J’ai toujours voulu faire un concours au moins une fois » confit-il, trophée en main. Et à seulement 19 ans, le jeune apprenti n’a pas seulement « fait un concours », il l’a remporté. « Quand j’étais en pâtisserie, j’ai toujours préféré les décors en chocolat, les embouts de bûche... j’ai toujours aimé travailler le chocolat » poursuit-il.

Et quand on lui demande comment il a géré le stress de la compétition, le jeune homme explique : « Il y a toujours un stress car on change de labo à chaque fois. Mais on a gardé un bon esprit d’équipe entre finalistes. On rigolait, on parlait… ça a permis de mieux faire passer le concours ». Il faut dire que les candidats n’ont pas démérités lors de cette première édition du concours national, organisée par la Confédération des Chocolatiers et Confiseurs de France, qui voyait s’affronter 9 finalistes, 7 femmes et 2 hommes, issus de sélections régionales.

Les 9 finalistes et les 9 jurés. © D.Petaccia

Dès 7h du matin, derrière la lourde porte du laboratoire de l’École de Paris des Métiers de la Table (EPMT), les neuf finalistes s’affairaient avec rapidité et précision à la fabrication des produits imposés et divisés en plusieurs catégories. Deux épreuves de chocolaterie, une épreuve de confiserie, une spécialité en chocolaterie ou confiserie, un montage commercial sur le thème de la biodiversité et pour finir, une présentation de l’ensemble façon « vitrine de magasin ». Temps pour réaliser l’ensemble : 7 heures, et pas une minute de plus.

Présentation façon «vitrine de magasin» de Matéo Attard. © D.Petaccia

Pour départager les finalistes, trois jurys composés de trois membres chacun, se sont succédés tout au long de la journée. Le premier jury, évaluait la fabrication en laboratoire (pratique, hygiène, sécurité…). Le deuxième jury attribuait une note de dégustation et le troisième jugeait la présentation. « En fabrication, ce ne sont que des professionnels. En dégustation et en présentation, c’est un mix entre professionnels et connaisseurs du monde du chocolat. Cela nous permet de ne pas avoir qu’un regard de pro à pro mais aussi de consommateur », explique Thierry Lalet, président de la Confédération des Chocolatiers et Confiseurs de France, qui souhaite que le concours « soit le plus équitable possible ». Impartialité oblige, les évaluations s’effectuaient à l’aveugle. Pour Matéo, qui a réussi à convaincre les trois jurys, « c’est une vraie récompense » pour lui et pour « tous ceux qui l’ont soutenu » : ses proches, ses professeurs et son entreprise (La Couronne à Pau).

Matéo Attard et son professeur Patrick Chapuis. © Sylvain Monjanel

Quid de la suite ? « Dès demain on sera déjà sur l’année 2023 », projette Thierry Lalet. « Pour la Confédération, toute l’équipe qui a permis d’organiser cet événement et moi-même il est déjà temps de se remettre au travail pour préparer la prochaine édition ».

David Petaccia

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